mercredi 23 septembre 2009

La gare des Guillemins

Le quartier de Fragnée fut réaménagé pour l’Exposition universelle de Liège en 1905. Le pont de Fragnée conduisait aux différentes parties de l’exposition et en était l’entrée de prestige. Déjà, l’industrialisation, l’exode rural, l’installation du chemin de fer avaient provoqué de nombreuses transformations ainsi qu’une extension urbaine importante. L’exposition, vitrine industrielle et culturelle exceptionnelle, a attiré plus de sept millions de visiteurs. Après ce grand événement, l’espace libéré s’est couvert rapidement, aux abords du pont de Fragnée, d’habitations bourgeoises cossues, d’allure éclectique pour la plupart et d’inspiration Art nouveau pour les plus osées. Jaspar, Nusbaum, Devignée ont réalisé ici aussi des œuvres remarquables et raffinées pour lesquelles ils ont abandonné les références du passé et fait confiance au potentiel créatif et industriel de leur époque.

À l’aube du 21e s., c’est au tour du quartier des Guillemins d’être en plein essor. Votre guide vous amènera jusqu’au site de la nouvelle gare dessinée par l’architecte espagnol Santiago Calatrava. L’historique de ce site ferroviaire est plus ancien et remonte au 19e s. La première gare en bois fut mise en service le 1er mai 1842. Une nouvelle gare fut construite en 1863, puis agrandie en 1905 à l’occasion de l’exposition universelle. Caractérisée par une grande verrière, cette gare fut à nouveau remplacée en 1958 par un bâtiment moderne dû au groupe d’architectes l’Équerre. En 1993, la SA Euro Liège TGV a été chargée par la SNCB d’étudier et de construire une nouvelle gare. Lancé en 1996, un concours international est remporté par l’architecte de renommée mondiale Santiago Calatrava. Les premiers travaux ont commencé en 2000 à 150 m de l’ancienne gare qui continua à fonctionner jusqu’en 2007, date de sa démolition. L’architecte espagnol a créé un bâtiment sans façade, centré sur sa première fonction qui est d’être un lieu de communication entre villes et pays entre différents quartiers de la ville de Liège. La gare est aussi en liaison directe avec le réseau autoroutier via un pont courbe construit dès 2000 à l’arrière de la gare, côté colline de Cointe.

La gare est composée de trois niveaux visibles : le passage sous les voies qui constitue le bâtiment des voyageurs, les quais droits et la voûte-passerelle. Sous cet ensemble, 171 pieux de béton de 90 cm de diamètre et de 13 à 17 m de profondeur ont été coulés. La base et la structure du bâtiment sont en béton. Les structures comme la voûte, les auvents, les passerelles et les abris sont constitués d’acier et de verre. L’ensemble des quais est en petit granit - pierre bleue de Belgique. La fin des travaux est prévue pour l’automne 2009.

by David Reix

La gare de Liège-Guillemins

En 1838 première ligne ferroviaire d'Europe continentale, la ligne reliait Bruxelless à Ans, baptisée alors Liège-Supérieur, sur les hauteurs de Liège. Étant donné la déclivité de la côte d'Ans, la liaison vers la vallée ne put être réalisée que par un imposant ouvrage d'ingénierie : le Plan incline de la cote d’Ans















Avec l'arrivée de cette ligne , Liège a besoin d'une station inférieure
1842, une construction en bois s'élève sur le site de l'ancien couvent des Guillemites dont elle prend le nom, « Guillemins ». L'ouverture de cette gare est concomitante avec la mise en service du plan incliné de la côte d'Ans, en mai 1842.

En 1843, la première liaison ferroviaire internationale vit le jour, reliant Liège à Aix-la-Chapelle et Cologne.



Le caractère provisoire de la première gare,
qui fut construite en bois, venait du fait que les
autorités liégeoises espéraient obtenir une gare près de la place Saint-Lambert. Pour les dirigeants de l'époque, le palais des Princes-Évêques devait être la station la plus importante de Liège.
L'Etat, n'épousant pas ce point de vue, fit construire une nouvelle station en 1863. Sa structure massive et sa grande verrière en éventail de style français en faisaient sa fierté.

Le 4 juin 2007 Il a été décidé que Liège serait une étape importante du TGV entre Bruxelles et Cologne. Deux nouvelles lignes à grande vitesse sont construites : entre Louvain et Liège et entre Liège et la frontière allemande. Il ne reste plus qu'à fournir aux voyageurs un accueil adapté dans une gare moderne. Après un concours international, la réalisation du projet a été confiée au célèbre architecte espagnol Santiago Calatrava Valls. Il a été choisi très certainement pour sa renommée mondiale en tant qu'architecte, mais aussi pour son expérience dans la réalisation de trois autres gares en Europe


Quentin mathonet 3D

Le canal Albert

Fiche d’identité:


Le canal Albert se situe en Belgique, plus précisément à Liège.
Sa principale fonction est de pouvoir faire passer des péniches ainsi que des bateaux du port de Liège au port d'Anvers.
Il mesure plus de 10ème de long et peut permettre le passage de bateaux pesant jusqu'à 9000tonnes.
Chaque année il supporte un trafic de 40millions de tonnes de marchandises.


Histoire du canal Albert.

Le canal Albert fut inauguré lord de l'Exposition 1939. Ce canal fit de Liège un port relié à Anvers et à la mer du Nord. Conçu par l’architecte Robert Moutshen, le monument qui marque l’entrée du canal Albert comprend une tour de 42 mètres terminée par un phare, contre laquelle s’adosse une statue une statue du roi Albert 1er, œuvre du sculpteur Louis Dupont. Au bout du lopin de terre qui se situe entre le canal et la Meuse, la ville a aménagé un jardin auquel on accède par un escalier monumentale. Plus loin, cette bande de terre forme l’île Monsin qui abrite le port autonome de Liège. Aussi en 1997 le canal Albert a été aménagé pour permettre le passage au bateaux pesant plus de 9000 tonnes.

Mon avis:
J'ai bien aimé cette visite car j'ai appris beaucoup de choses et je trouve que c'est une bonne idée d'avoir choisi de rendre nos exposés sur un blog.



Bastien Goovaerts

mardi 22 septembre 2009

La cense de Monfort


La cense de Monfort est une ancienne ferme agricole dans l'ancien village d'Ans.

Elle fut construite en 1423.

Jusqu'en 1568, les propriétaires furent les abbés du Val Saint-Lambert. Dans cette même période un incendie est déclenché dans la ferme pendant la "Guerre des religions" entre les catholiques et les protestants.

La ferme n'a pas vraiment de style architectural particulier, on pourrait la caractériser de "style mosan". Son style a plutôt été créé dans un but utilitaire.

Elle fut rénovée pour la première fois au 17e siècle.

Par la suite, la famille Leduc racheta la ferme et la garda jusqu'en 1922 où ils décidèrent de la vendre...

Elle ne fut rachetée qu'en 1997 par un promoteur immobilier car le prix de vente de la ferme était trop élévé. Le but était de raser l'ancienne ferme pour y construire un centre commercial et un parking. Le projet fut vite tombé à l'eau car les habitants s'y opposèrent. En 2000 la ferme fut rachetée par la commune d'Ans. Les travaux débutèrent en 2003 pour se terminer en 2006.

La ferme comporte actuellement une bibliothèque et des logements sociaux. Malheureusement cela fait 3ans qu'ils ne sont pas habités..

dimanche 20 septembre 2009

La base aérienne de Bierset

L'histoire de la base de Bierset remonte directement à 1914!





A partir de cette année jusqu'en 1993 plusieurs types d'avions passèrent en revue: le Farman HF-22 , le Breguet XIX , le Renard 31 , le Météor , le Hunter VI , les hélicoptères ,...

De 1914 à 1918, c'est l' aménagement de l'aérodrome .
En 1920, installation de l'armée belge.
En 1924, nouvelle réorganisation de l'aérautique militaire .
En 1940, occupation des troupes allemandes .
En 1944, occupation par les Américains .
En 1950, base de l' OTAN .
En 1994, la base de Bierset est alors remise à l'aviation légère formée d' un groupement comprenant trois bataillons d'hélicoptères ainsi qu'une unité de maintenance .


Sous l'impulsion du colonel AVIBEN A.JARDON, le musée "White Bison" fut fondé






D'ou vient ce nom?
De l'insigne à l'époque de la base : un bison et ses membres qui avaient les cheveux blancs .


Un coup d'oeil au musée vous plonge dans le passé de Bierset .




Mon avis :
J'ai eu beaucoup de chance car le lendemain de la visite, je lisais dans le journal "La Meuse" un article annonçant la fermeture prochaine de la base aérienne de Bierset. Le ministre de la défense, Peter De Crem, a en effet annoncé sur une chaine de TV flamande que les hélicoptères allaient être déplacés à Beauvechain. C'est donc la fin d'une époque.

La maison métallique

Cette maison fut construite vers 2005 – 2006 par Michel Troisfontaine qui en est lui-même le commanditaire. C’est une maison classique, il n’y a pas eu de rénovations vu qu’elle est vraiment très moderne, ce qui fait qu’elle n’a pas vraiment beaucoup de vécu. Elle est bien évidemment habitée par Mr. Troisfontaine et elle se trouve à Flémalle (Chokier), chemin du Château.

Le terrain choisi est un ancien minigolf, abandonné depuis 10 longues années, assez bien situé grâce à une exposition plein sud et une colline très bien située vers le nord.

En ce qui concerne l’intérieur de la maison, je l’ai trouvé assez chaleureux avec de très belles couleurs choisies pour les murs.



Malheureusement, il y a un chemin de fer à proximité. Le bâtiment et la toiture sont composés de doubles parois métalliques avec du polyuréthane* (80mm), par contre la face intérieure et les cloisons sont faites de plâtre (100mm). Le plâtre crée une sorte de barrière aux bruits, celui du train en particulier.

*Entre les parois métalliques et le bloc de plâtre se trouve de la frigolite qui a l’avantage de remplir parfaitement 160mm. Grâce à ces ensembles de mesures, la maison correspond à une habitation de « Basse énergie ».



Avis :

J’ai trouvé cette visite et cette maison très intéressantes car c’est une maison vraiment très très moderne. On ne voit pas ça tous les jours. Surtout que l’emplacement et les fenêtres sont vraiment très bien choisis ! Car une fenêtre est située plein sud qui est cachée par le soleil en été grâce à un freine et qui réchauffe la maison en hiver grâce à ses feuilles tombées et une autre qui donne en plein sur le couché de soleil ! De plus, elle est vite construite vu qu’on place des panneaux et non pas des briques.
La visite n’était pas trop longue et on pouvait avoir toutes les réponses qu’on voulait et même plus !


Polyuréthane : Matière plastique employée dans l’industrie des peintures, des vernis ou pour faire des mousses et des élastomères.


Margaux Delhaxhe 3D

Eglise Saint-Jacques

A l'occasion des journées du patrimoine, je suis allé visiter l'église Saint-Jacques à Liège.


Histoire de l'abbaye:

L'abbaye bénédictine de Saint-Jacques le Mineur à Liège, fut fondée en 1015 par l'évêque Baldéric II en expiation du sang répandu lors de la bataille de Hoegaarden en 1013 opposant la milice liégeoise aux brabançons.

Le lieu choisi à la pointe méridionale de l'île, en dehors des murs de la cité, est propice à la construction depuis les aménagements du fleuve apportés par Notger dès le début du XIème siècle.

Les premiers moines viennent de Gembloux sous la direction de l'abbé Olbert.
Dès le début, l'école monastique devient célèbre et l'abbaye florissante.
En 1056, un moine de Saint-Jacques rapporte de Compostelle une relique de Saint-Jacques le Majeur.

En 1513, la voûte du sanctuaire de l'église romane primitive s'écroule. les travaux de reconstruction de l'église gothique actuelle reprennent dès 1514 sous ordre de Jean de Coronmeuse et s'achèvent en 1538. La voûte et ses peintures sont de la même époque, ainsi que les vitraux du choeur datés de 1525 à 1531.

En 1558, Lambert Lombart y ajoute un portail en style renaissance. De l'église primitive, seul l'avant-corps roman avec une de ses trois tours a été conservé.

Au XVIIIème siècle, l'abbaye tombe en décadence et les moines demandent leur sécularisation qu'ils obtiennent en 1785: l'église abbatiale devient collégiale et les moines eux deviennent des chanoines. Les livres et manuscrits, qui composent la très riche bibliothèque, sont vendus en 1788.

En 1797, après la suppression du chapitre, les bâtiments sont sauvés de la démolition grâce à l'intervention de Desmousse au préfet du département de l'Ourthe dont Liège faisait partie.

En 1803, l'église est rendue au culte et devient paroissiale. Elle a été restaurée une première fois au XIXème siècle. La seconde restauration importante a eu lieu entre 1972 et 1975, et des fouilles archéologiques ont permis de retrouver les vestiges de la crypte et les fondations de l'église romane.

Mon Avis:
J'ai vraiment bien apprécié la visite car je ne m'étais jamais rendu là-bas. Ce qui m'a le plus marqué étaient les illustrations qui ornaient le plafond. A mon avis cela représentait un arbre généalogique car il y avait dessus pleins de branches avec des visages différents.

Photos:



Georges OGANESIAN 3C

L'Opéra royal de Liège

C'est en 1815 que la ville de Liège décida de construire un Opéra. La ville fut aidée par le roi Guillaume d'Orange qui céda gratuitement le terrain et le matériel nécessaire à la construction. En échange, il demanda d' y bâtir une salle de théâtre. Mais il fallait encore trouver un architecte. Alors on décida d'organiser un concours. August Dukers fut l'heureux gagnant et commença l'Opéra en 1818 dans un style rectangulaire dit "néoclassique". La construction dura 2 ans et c'est André Grétry, compositeur très demandé à l'époque, qui inaugura l' Opéra en 1820.




-Sur le fronton, on peut apercevoir des gravures : Apollon entouré de Vénus représentant la beauté de l'art, Cupidon pour l'amour de la musique et Minerve pour la rigueur et la mise en scène.

-En dessous du fronton, se trouve 8 colonnes en marbre rouge qui sont maintenant brunes à cause de la pollution.

-La statue de Grétry située devant le bâtiment rappelle une histoire étonnante. C'est après une dispute avec les parisiens que le corps du compositeur fut gardé à Paris et que son coeur s'est finalement retrouvé à Liège dans cette statue.

L' Opéra fut fermé à cause de l'occupation des Allemands et réouvrit ses portes en 1919. C'est seulement en 1930 qu'on ajouta le fronton définitif.

Aujourd' hui, un projet de rénovation est prévu pour 2011 à cause du manque de place dans la salle de répétitions. Le projet serait de pouvoir monter les décors dans la salle de répétition qui se trouverait juste au dessus de la scène, mais aussi d'intégrer les bureaux de l'Opéra qui se trouvent actuellement dans un autre bâtiment. On prévoit aussi plus de confort et de luxe en remplaçant les sièges et en rénovant les parterres, plafonds, lustres, ...

C'est le projet de l'architecte Yves Jacques et de l'ingénieur Eric Libert qui a été retenu. Ils proposent une architecture moderne sous la forme d'un cube en acier léger qui surplombera le bâtiment. Pour cela, ils enlèveront les ajouts qui se sont succédés depuis 1860. L'Opéra mesurera alors 34,5m de haut, soit 2,5m de plus. Ils prévoient aussi un ascenseur panoramique visible de l'extérieur. Et pour l'écologie, des panneaux solaires photo-voltaïques seront placés sur le toit. Les nouvelles structures procureront une meilleure isolation et une économie d'énergie. Le bâtiment sera entièrement peint en blanc; les volets et les portes seront de couleur cuivre pour uniformiser le tout. Il faudra environ 27 millions d'euros et 18 mois pour réaliser ce projet.



Mon avis :
Je trouve que le cube en acier est fort massif par rapport au reste du bâtiment et pas très esthétique. Par contre, je me réjouis de voir l'ascenseur panoramique!

Sarah Dufey 3c

samedi 19 septembre 2009

Le Fort de Loncin

Mémorial des personnes disparues du fort à la guerre.



DESCRIPTION DU FORT

Le fort de Loncin a été construit en 1888 et est situé rue des Héros 15 (bis) à Loncin. Comme la plupart des ouvrages de la ceinture fortifiée de Liège, il a la forme d'un triangle dont le sommet est orienté vers l'extérieur de la ville, là, où l'ennemi était censé devoir se présenter!


LE COMBAT DU FORT

Situé à l'ouest de Liège, le fort est d'une importance capitale : il tient sous ses feux la grand-route et la voie ferrée qui mènent à Bruxelles, deux voies d'accès absolument indispensables à l'ennemi pour déployer son offensive...

Engagé le 7 août dans la bataille, bien renseigné par ses observateurs, le fort va, pendant 8 jours, tenir tête à l'énorme machine de guerre allemande.

Sa garnison, bien que soumise à de violents bombardements, possède un moral d'acier."Plutôt mourir que de nous rendre !" a-t-elle juré à son chef, le commandant Naessens, et ce serment, elle va le tenir...

Le 15 août à 17 h 20, un obus de 420mm défonce la voûte de la poudrière. Douze mille kilos de poudre explosent en vase clos, pulvérisant tout le centre de l'ouvrage.

Pour 350 de ses défenseurs, le fort de Loncin est devenu un tombeau ! ...


LA GUERRE 1914-1918

Lorsqu'en 1914, éclata la première guerre mondiale, l'Allemagne, opposée à la France, exigea par ultimatum la traversée de la Belgique. Cette solution, la plus facile et la plus rapide pour atteindre le coeur de la France, était l'application du plan "Schlieffen" prémédité de longue date. Devant le refus du roi Albert 1er, l'Allemagne, faisant fi du traité de neutralité de 1839 dont elle était cosignataire, envahissait notre territoire le 4 août avec 700.000 hommes.

"Nous passerons comme ça !..." avait dit l'empereur Guillaume 2 en faisant un grand geste de la main, mais il dut vite déchanter : les premiers assauts lancés contre les forts se soldèrent par un échec sanglant.

Cette résistance inattendue compromit si fortement le plan d'invasion que, en toute hâte, une armée de siège d'une puissance de feu inouïe fut constituée.Elle comprenait : 500 pièces et parmi celles-ci deux impressionnantes batteries d'obusiers Krupp surnommées "Grosse Bertha" dont les obus-torpilles pesaient 800 kilos.

Littéralement broyés par les coups de tels projectils, les forts de Brialmont, construits selon des critères vieux de trente ans, capitulèrent les uns après les autres, non sans savoir, au préalable, infligé des pertes cruelles à l' ennemi.

Le Fort de Loncin, où le général Leman, commandant de la place de Liège, avait replié son quartier général, allait avoir le destin le plus tragique...


MON AVIS

J'ai trouvé cette visite très intéressante, en plus le guide expliquait vraiment très bien. Je me suis vraiment bien imaginée la vie que les soldats devaient avoir au moment de la guerre. Il faudrait peut-être mettre des meubles des objets pour encore mieux s'imaginer leurs vies...



Dethioux Saskya 3D

Mémorial Interallié



Le Mémorial Interallié a été construit après la Première Guerre mondiale.

Liège, en tant que première ville à s'être opposée efficacement aux envahisseurs en 1914 , fut choisie en 1925 par la Fédération Internationale des Anciens Combattants comme lieu d'édification d'un monument interallié, financé par des souscriptions publiques et privées dans les pays alliés. Sa conception fut confiée à l'architecte anversois Joseph Smolderen, et les travaux qui débutèrent en septembre 1928 sur la colline de Cointe, s'arrêtèrent, inachevés, en 1935. L'édifice religieux, le premier, fut béni et consacré au Sacré-Cœur en 1936.

Au monument est également associée l'église Notre-Dame du Sacré-Cœur. Le monument civil, lui, fut inauguré le 20 juillet 1937 en présence de sa Majesté le Roi Léopold III. L'Etat belge, devenu propriétaire de la tour en 1949 y fit procéder en 1962 à des travaux de restauration, le site ayant été durement touché par les bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale, et qui s'achevèrent en 1968, année où le 20 novembre, le Roi Baudouin Ier procéda à une nouvelle et seconde inauguration. Depuis 1985, la tour et l'église sont ouvertes au public, mais seulement à certaines occasions (comme le week-end de la Pentecôte ou les journées du patrimoine).

Du haut des ses 75 mètres la tour du Mémorial Interallié est très imposante. Arrivé au sommet on peut voir toute la ville de Liège ce qui est assez beau. Le site est aussi très intéressant d'un point de vue historique.

De gauche à droite, monument dédié aux soldats polonais, monument dédié aux soldats français monument dédié aux soldats grecs.

Lismonde Dimitri 3D


Le musée Curtius


Le grand Curtius est un musée du style "MOSAN". Il est situé au 136, Féronstrée - 4000 Liège (accès également possible par le 13, quai de Maëstricht)




Le grand curtius doit son appellation à JEAN DE CORTE un riche industriel liégeois qui l'érigea vers la fin du 16è siècle. Les travaux furent achevés aux alentours des années 1603-1604

À l'époque, l'immeuble faisait partie d'un très important ensemble architectural qui comprenait, outre le <> qui servait de maison d'hôtes et de magasin, la résidence proprement dite de la famille.

À la mort de Jean Curtius, en 1628, la propriété est scindée en deux parties. Le <> et la résidence, qui restera dans la famille jusqu'en 1734. Après être passées entre différentes mains, les deux entités furent rachetées par la ville de Liège, la première en 1902 et la seconde en 1921. Entre 1904 et 1909, le <> avait été restauré par l'architecte Lousberg.




CHRONOLOGIE D'UNE RESTAURATION




1995

Décision de la ville de Liège de réaliser un ensemble muséal d'art et d'histoire du pays de Liège. Le collège commande une esquisse de projet à l'architecte Jean-Marc Huygen.

1996

Les auteurs présentent leur projet (avril). Celui-ci comprend la démolition de plusieurs bâtiments, dont la maison Wilde, et la construction d'un bâtiment fédérateur au milieu de l'ilot. Le permis de bâtir et démolir est accordé (octobre). Un premier recours en annulation du permis est introduit au conseil d'État par asbl <>(décembre)

1997 > 2001

Bataille juridique. Succession de recours, de permis accordé, suspendus et annulés. Le chantier est plusieurs fois entamé et arrêté.

2001 > 2002

Travaux de restauration classé. La SPI+ refait un appel d'offres pour l'aménagement général du musée. Celui-ci est remporté par le groupe français Caffé (janvier 2002).

2005

La SPI+ confie la mission de réorganiser l'architecture et la muséographie, dans un projet dit<>, à l'association momentanée cabinet p.HD - Jean-Marc Huygen.


2007

Ouverture du chantier (novembre)

2008
Fin du chantier (novembre)

2009
Ouverture du Grand Curtius (6 mars)


Mon avis

J'ai bien aimé l'architecture du bâtiment, la décoration intérieur. Les pièces étaient bien éclairées d'où la facilité de prendre des photos. La visite n'était pas guidée et j'ai dû prendre un magazine.


LES DÉPARTEMENTS



Des armes


Des verres

D'art religieux

JONATHAN- BATETA LUIDI

3D


Le Balloir



Le Balloir est un terme d'origine germanique (BALWERC) qui désigne les terre-pleins qui longent les remparts...


Le Balloir c'est aussi un projet à Liège qui aujourd'hui accueille dans un même espace des personnes âgées, des mamans en situation de difficulté et leurs enfants, des jeunes en difficulté temporaire..

Le bâtiment actuel fut construit au 16è sc. et remanié au cours du 17e,18e et 19e sc.



Historique:
En 1698,un abbé séculier de Visé et archidiacre d'Ardenne , nommé Jean-Ernest, baron Surlet de Chokier, institua l'hospice sainte-Barbe des filles soumises. Les "pauvres filles" y étaient envoyées par leur famille ou par la Ville qui en demandait la détention. Les conditions de vie n'étaient pas faciles. L'hospice ne reçoit jamais de revenus suffisants.

L'hospice est géré selon un hôpital général. On y héberge pêle-mêle des filles perdues, mendiantes, vagabondes, "frénétiques", insensées, folles... Les qualificatifs varient mais il s'agit toujours de femmes que l'autorité ne souhaitait pas voir traîner librement dans les rues. En 1770, on pouvait compter 140 pensionnaires.

Lors de la révolution, les émeutiers s'en prennent à tous les établisements d'enfermement et l'hospice subit de graves dégradations. Mais le bâtiment résiste et après de nombreuses péripéties, il trouve la vocation qu'il aura jusqu'au 20è sc., à savoir un orphelinat pour jeunes filles . Les "insensées" (les folles) étant dorénavant abritées au Vertbois. La gestion fut d'abord assurée par une directrice laïque, puis, en 1850, alors qu'on y trouvait 150 orphelines, la commission des hospices le confia aux soeurs de Saint-Charles car "il était dans une situation morale et matérielle déplorable". Cependant, en 1872, c'est le retour du personnel laïc, afin de mieux répondre aux exigences d'une éducation non religieuse. Les deux guerres lui donnérent des affectations diverses: hôpital et prison.

Bien des années plus tard, en 1986, la Ville , propriétaire du site , décide de
vendre et "La Maisons Heureuse", oeuvre fondée par l'abbé Emile Gerratz, en fait acquisition.


En 1989, les bâtiments rénovés sont d'abord destinés à accueillir des enfants placés suite à une décision judiciaire. En 1995, l'architecte Charles Vandenhove acheva de réaliser la restauration de l'ancien hospice Sainte-Barbe, la réhabilitation de l'église néo-gothique de 1858 et la création de chambres et d'espaces communautaires pour 55 pensionnaires, à la demande de l'abbé Gerratz le fondateur de la Maison Heureuse à Liege.

L'architecte avait été également chargé de la construction d'une tour octogonale de logements dans le parc, de l'aménagement du parc et de la place sur laquelle s'ouvre l'entrée principale. Ce site fut baptisé 'Le Balloir'.

Lors de ma visite j'ai été assez impressionnée par l'oeuvre monumentale de 200m² que l'artiste français Jean-Pierre Pincemin a réalisée en 1995 à la demande de l'architecte
Charles Vandenhove. Elle couvre toute la surface du plafond voûté du restaurant du Balloir. Intitulée "la Création" (Pincemin l'appelait par ailleurs "ma chapelle Sixtine"), l'oeuvre constitue une représentation des épisodes de la genèse en six bandeaux. Chacun d'eux correspond à un jour de la semaine. Le septième, celui du repos dominical, n'est pas représenté.





Au Balloir, les jours se suivent et ne se ressemblent pas : ni pour ces papys et mamys qui gardent les tout-petits, qui conduisent les plus grands à l'école, qui suivent des formations de conteurs ou qui épluchent les légumes avec les jeunes mamans; ni pour ces jeunes femmes qui , dans un climat de sécurité affective et matérielle, se reconstruisent un projet, apprennent un métier et se rendent utiles à la collectivité, en entretenant et réparant les vêtements par exemple. C'est aussi un lieu où, chaque année, des étudiants de chez nous effectuent des stages riches en expériences humaines et sociales.


Dommage que lors de la visite l'accent était plutôt mis sur la valorisation de la maison de repos et non sur le côté historique et architecturale du bâtiment. Mais je trouve que c'est un très bel exemple d'échange intergénérationel.


Emy Docquier 3C

vendredi 18 septembre 2009

Le Moulin Castral De Hollogne-Sur-Geer.














Le moulin Castral de Hollogne-sur-Geer se situe dans la région de Liège, plus précisément dans la commune de Waremme. Il servait à moudre le grain (pour la farine) et la drèche (enveloppe du grain) pour fabriquer la bière (dans la brasserie voisine qui a disparu).



Le moulin castral qui date de 1646 et la brasserie seigneuriale appartenaient au seigneur du château Godefroid de Seraing et son épouse Isabelle de Ponty. Ils habitaient le château voisin.


On trouve des traces du moulin et du corps de logis sur une carte des Pays-Bas Autrichiens du 19ième siècle.


La destruction partielle du barrage en pierre en 1948 a provoqué l'arrêt de la roue du moulin à farine. Aprés sa restauration, la roue a pu être remise en route en 2007 pour finalement produire de l'électricité verte.


Les deux moulins et le corps de logis ont été restaurés. Le moulin à drèche sert de salle de réception, le moulin à farinne permet la production d'électricité et d'observer le mécanisme de meunerie, le corps de logis d'habitation pour le propriétaire architecte.


Ces travaux ont mis en valeur le patrimoine architectural de la région et conservé l'exploitation motrice qui était la première fonction du moulin.



Antoine PANELLI 3C.

Le Grand Curtuis


- Itinéraire qui me semble le plus facile d'accès : Le Grand Curtius se situe dans le 'Cœur historique' de Liège.
Ensuite suivez en gardant votre aise, les quais de Meuse en rive gauche.
Vous trouverez du stationnement le long des quais ou sur la Place des Déportés, à 100 mètres du Grand Curtius.

- Le cadre du nouveau pôle muséal du Grand Curtius, qui se situe en bord de Meuse à été rénové le 6 mars dernier.
La Fonction du Grand Curtuis est assez simple à deviner : ' Celà , servait de 'Palais ' !
Même si je n'ai pas assez d'informations sur les vécus de ce bâtiment, le coût ou quoi que ce soit.

Mais ce qui m'a entrainé à aller à cet endroit fabuleux, c'est du au fait de son style architectural qui est donc Moderne, ainsi qu'aux histoires, aux objets, aux péripéties qu'il évoque et qu'il contient, mais vous devez garder votre désir d'avoir plus de détails sur ceux-ci en patience !

En tous les cas, je peux donc en conclure, que ce palais lui-même doit avoir une longue , intéressante et belle histoire.

Nous voilà aux détails, au centre principal et important de cette visite, de cette découverte si entreprenante :

- J'ai découvert l'histoire du Paléolithique (Inférieur , Moyen, Supérieur ), qui est une ère de la préhistoire.
- L'histoire du Mésolithique où était fabriqué, conçu des petites pointes en silex. C'était aussi le commencement des poteries.
-L'histoire du Néolithique (Ancien, Moyen ) qui contient des armes, c'est le commencement de l'âge de bronze.
-Tous les bijoux font partie de la préhistoire et également de l'histoire. Pour tout vous avouer, l'intérieur de ce fameux 'Grand Curtius' cache beaucoup trop de choses, trop de détails pour que je vous en explique tout le contenu.
-Apparition de la guerre, d'un diplôme militaire.
-Tous les objets qui contiennent de la terre cuite : cruches, bouteilles, vases, amphores,... Tout cela est évidemment découvert en Wallonie.
-Petites statues, reproductions.
-Apparition du verre et du fer.
-En époque gallo-romaine, il y a l'apparition de la monnaie.
-Au Moyen-Age, la Cathédrale Saint-Lambert fut réalisée fin des années 70.
J'ai pu également découvrir la tombe d'un guerrier franc. Ce qui je dois vous l'avouer m'a le PLUS impressionné. A voir mesdames, messieurs !
-L'histoire du Prince-Évêque Notger toujours au début de 'l'Histoire' .
-Apparition des pions de jeu de table. Et oui, on y croyait pas et pourtant ! Ainsi que des vitraux, bien entendu.

Et enfin, une belle fin : les grosses statues sont parmi nous depuis les 13e - 14e siècles !

Voilà, c'est tout pour le moment. J'ai quand même quelque chose à ajouter à tous ces détails donnés de cette visite, de cette exposition en l'honneur des Journées du Patrimoine du 12 & 13 septembre.
Ce quelque chose à ajouter, ma petite touche personnelle dans tout ça : c'est que j'y suis allée accompagnée de ma Mamy, qui a eu le grand courage (mais avec grand plaisir quand même) de parcourir tout le Bâtiment du Grand Curtius !

Car ... Oui, il doit bien y avoir un petit inconvénient (dans ce cas-ci plutôt sympathique et bien drôle) dans toutes les bonnes choses : Même avec des ' Sens de la Visite ' indiqués partout , on ne s'y retrouvait plus du tout ! !

Donc nous vous conseillons, en tant que femmes, tout simplement de faire toute la visite en trois jours, si vous le souhaitez .. !

Sur ce, je vous remercie de tout cœur de votre compréhension Mesdames, Messieurs ! Et je vous dis, à bientôt au Grand Curtius !

Olivia Gilles , 3 C .

Rénovation de L'école Fondamentale Communale de Fontin

Ecole fondamentale
communale de Fontin

(Maternelle & Primaire)



Ici contre, une photo de l'école avant les =>
travaux (1996)
<= Et après les travaux (2009)




L'école fondamentale communale de Fontin, fut créée au début du 19ème siècle, vers 1920.

Mais cet article ne parlera pas du passé de l'école mais bien de son présent. En effet, cet école vient d'être restaurée.

Pour comprendre, retournons une dizaine d'années en arrière.

En septembre 1995, un inspecteur cantonal indique qu'il est temps de faire des travaux de restauration à l'école. Dès le mois de décembre, l'architecte Dominique Hardy dessine un avant-projet pour adapter l'école.

Les démarches administratives furent si longues que l'inauguration espérée pour 1998 ne s'est finalement déroulée que le jeudi 10 septembre 2009, plus ou moins 14 ans après la demande de restauration.

Entre 1995 et 2009, beaucoup de choses se sont passées. Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que les travaux de l'école ont seulement commencé le 6 août 2007. En effet, c'était devenu indispensable étant donné que suite à plusieurs chutes de pierres dans les bâtiments de l'école en 2004, les élèves et les professeurs durent déménager pour des raisons de sécurité. Ils durent d'abords séparer les enfants en deux parties. L'une pour allé à l'école de Montfort et l'autre dans un bâtiment communal dans le centre d'Esneux. Ensuite, ils furent tous re-déménagés dans une école provisoire. Celle-ci était seulement composée de plusieurs "blocs" dispersés autour d'une cour.

La patience a finalement porté ses fruits, car cette année, la rentrée des élèves de Fontin a pu se faire dans leur nouvelle école.

Elle est très moderne et très belle.

Mon Avis:

J'ai vraiment été surprise lors de ma visite devant la beauté de cette école. Moi qui voudrait devenir institutrice maternelle je trouve que travailler dans une école comme celle-là serait idéal. Mais ce n'est pas idéal que pour les professeurs. C'est aussi génial pour les élèves de cette école. Elle permet vraiment aux enfants de s'épanouir et de grandir, avec en plus, des avantages modernes tels que le salle multimédia.

Bref, j'ai vraiment adoré ma visite.


Jusqu'en plus ou moins 1940, l'école n'était pas mixte. Les garçons et le filles étaient séparés.

Les frontons ci-contre sont des vestiges de l'ancienne école que l'architecte a voulu conserver.
Ils ont été réintégrés dans la construction. "L'entrée des filles" se trouvent au dessus de la porte de la salle multimédia et "L'entrée des garçons" se trouve sur le mur des escaliers principaux.








==> L'école s'est même mises au Énergies renouvelables !

<== Ceci est un diaporama que j'ai réalisé moi- même à partir des photos prises lors de ma visite.

Liens:

Vidéo Réalisée par la directrice de l'école de Fontin pour l'inauguration ( Diaporama de photos prises avant les travaux, pendant et apres).


Itinéraire et implantation (Google Maps).


Emilie Dumont 3D