dimanche 19 septembre 2010

La Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège.




Par rapport à cette visite, il y a du bon et du moins bon.

Pour les points positifs, il faut dire que le bâtiment est très joli à l'intérieur comme à l'extérieur.

Même si, visiblement, il a besoin d'un peu d'entretien!

Il pleut à l'intérieur.

Dans le Musée, on peut voir un ancien haut-fourneau construit en 1693 près de Couvin et entièrement démonté et remonté en 1955 dans le Musée. C'est intéressant mais si vous n'avez pas de guide pour vous expliquer, il n'y a aucun panneau, rien n'est expliqué. C'est un peu dommage.
Toutes les techniques de la métallurgie y sont expliquées et on peut voir des objets anciens produits à partir de différents métaux, fer, fonte… Comme cette tête de faune


Ou encore, la baignoire de Napoléon!


C'est là qu'on voit que les hommes de l'époque n'étaient pas très grands…
La colonne au bout de la baignoire, c'est l'ancêtre du chauffe-eau! Véridique.

Bon, évidemment, quand on parle métallurgie à Liège, on doit forcément parler de John COCKERILL. Une salle lui est consacrée et il faut dire que quand on voit ce qu'il a réalisé et l'héritage industriel que nous lui devons, c'est mérité.
Né en Angleterre en 1790, John Cockerill rejoint en 1802 son père William qui était venu mécaniser les usines des drapiers verviétois Iwan Simonis et Biolley. En 1813, John et son frère James épousent deux sœurs Pastor d'Aix-la-Chapelle, puis ils reprennent l'atelier de construction de machines textiles que William avait fondé à Liège en 1807. En 1817, ils achètent le château de Seraing où John Cockerill établit sa résidence. Soutenu financièrement par le gouvernement hollandais et par les banques, John Cockerill y développe sans cesse son usine. Après la révolution belge de 1830, les chemins de fer lui apportent une nouvelle expansion. En 1838, la crise des banques lui est fatale. Pressé de rembourser ses dettes, il est mis en liquidation en 1839 puis bénéficie d'un sursis d'un an, pendant lequel il entreprend un voyage en Russie pour tenter d'arracher le contrat qui sauverait son entreprise et ses 3.000 emplois. Il meurt durant son retour, à Varsovie ou à Vilnius, le 19 juin 1840.
En 1817, John Cockerill établit à Seraing une usine intégrée, bijou technologique qui produit le fer nécessaire à la construction de machines à vapeur. Devenue Société anonyme en 1842, Cockerill exporte partout ses produits sidérurgiques ainsi que ses constructions métalliques et mécaniques. Des générations de travailleurs s'y sont succédé en s'adaptant aux évolutions technologiques et économiques.
Dès 1945, Cockerill concentre les outils sidérurgiques wallons : Angleur-Athus en 1945, Ougrée-Marihaye en 1955, Providence en 1966, puis Espérance-Longdoz et Phénix Works en 1970. La crise des années 1970 conduit en 1981 à la création de Cockerill Sambre, qui unit les bassins de Liège et de Charleroi. Elle abandonne les produits longs et les activités de mécanique et d'engineering, poursuivies par CMI. L'entreprise est désormais intégrée dans un groupe qui a, de plus en plus, les dimensions du monde : Usinor en 1998, Arcelor en 2002 et ArcelorMittal depuis 2006.
Un homme exceptionnel, visiblement.
John Cockerill

Il y a aussi une salle consacrée à tous les objets actuels dans la fabrication desquels le métal intervient: cannettes, circuits intégrés, vélos, soutien-gorge (eh oui!)… Bon, cette salle est un peu fouillis mais c'était intéressant quand même. Dommage que certaines animations aient été en panne.

Evidemment, le métal intervient aussi dans la fabrication des voitures. Le métal est livré sous cette forme…
J'ai essayé de bouger la bobine… J'aurais dû lire l'affiche avant!


Ca pèse 14,5 tonnes!

Dans une autre salle on mélange la production du métal et la production pétrolière et des lubrifiants à base de pétrole (huile moteur…). On peut y voir une voiture de course qui a gagné les 24 heures de Francorchamps en 1998. C'est assez intéressant de voir comment est transformée en bolide une voiture qu'on peut voir tous les jours sur la route. En réalité, on enlève tout: fauteuils, garnitures, intérieur des portières…pour perdre un maximum de poids et on renforce la structure de la voiture avec des arceaux.

Bon, cette salle aussi était un peu fouillis mais il y avait un peu plus d'explications.

Ce que j'ai trouvé de plus intéressant, c'est la salle consacrée à l'évolution de l'informatique. Quand on voit ce qu'étaient il y a 20 ans les tout premiers ordinateurs "soi-disant" portables… Je présume qu'on fournissait la brouette avec le PC pour que tu puisses te déplacer avec. Ca doit bien peser dans les 20 kilos.!

Ce qui m'a beaucoup intéressé aussi, c'est l'ancêtre de la machine à calculer électronique

Cette machine à calculer a été conçue par Thomas Colmar (1785-18970).Je sais, la date de sa mort est bizarre mais c'est exactement ce que le panneau explicatif mentionne! C'est peut-être un inventeur venu d'une autre planète, avec une espérance de vie supérieure à la nôtre, allez savoir… Bref, pour additionner, on inscrit un nombre sur la platine et on tourne la manivelle qui le reporte sur le chariot supérieur. On inscrit le nombre à ajouter, on tourne la manivelle et le total apparaît. Multiplier et diviser c'est additionner ou soustraire un même nombre plusieurs fois : tournez la manivelle ! Pour multiplier plus de 9 fois, on déplaçait le chariot d'un rang. Ingénieux, non!?

En conclusion, j'ai moyennement apprécié cette visite: je ne peux pas dire que c'est inintéressant, il y a beaucoup à voir mais peu de choses sont expliquées par des panneaux…
Bien sûr, il y a le guide qui n'explique pas mal mais si on aime visiter à son rythme et s'attarder sur des choses plus spéciales ou qui nous intéressent plus, c'est un peu difficile, vu l'absence d'indications. Parfois, on ne sait même pas ce qu'on a sous les yeux…

Mais dans l’ensemble, j’ai apprécié !

Guillaume AERTS-BANCKEN 3ème C

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