Chateau d Ordange et la Chataigneraie Seminara Shana

Le château D'Ordange

Description



Il n'est pas possible de déterminer avec certitude l'origine du château D'Ordange.

A l'extrémité d'une basse-cour spacieuse, on trouve un pont-levis qui traverse un fossé d'eau vive et répond à une porte défendue de deux grosses tours rondes.

Des douves étaient alimentées par le ruissellement de la colline qui arrivait et l’eau qui provenait de l’araine.
C'est là l'entrée d'une belle cour. Le jardin est entretenu avec soin et une dépense qui prouvent l'opulence* des maîtres de ce château. Les deux tours du château, seraient du 18ième siècle, de l'avis de la commission royale des monuments et des sites. Ces deux tours sont des agrandissements d'un bâtiment plus ancien.

Un document, dressé en 1748 pour servir en matière judiciaire et reproduit par T. Gobert (Dans son ouvrage consacré aux eaux et fontaines publiques a Liège), nous révèle l'existence d'une << araine d'Ordange >> à Jemeppe. Les araines étaient des canalisations permettant l'évacuation des eaux d'infiltration dans nos houillères. Celle D’Ordange assurait l’évacuation des eaux des << Bures >> du Boit de Mont. Cette araine montre qu’une famille D’Ordange a joué un rôle important dans la vie Jemeppienne.

Le membre le plus illustre de cette famille fut vraisemblablement Guillaume, premier chambellan de Jean Heinsberg (Prince-Evêques de Liège de 1419 à 1455). Dire que Guillaume D’Ordange pourrait être le bâtisseur de nos deux tours du 15ième siècle serait possible, mais aucun document ne permet d’authentifier le fait. Le premier document écrit mentionnant le nom de Château D’Ordange date du 26 Octobre 1671.

Dans le clocheton du château, une cloche porte une inscription indiquant qu’elle fut fondue en 1660 à la demande du baron de Bocholts-Oreye pour honorer la mémoire de sa mère. Marguerite de Goensbeek.

Du 17ième siècle encore, notons des fers d’ancrage sur la façade orientale (dans la cour intérieure) qui nous indiquent une restauration de 1643.

Marguerite avant sa mort avait fait le souhait que ce lieu devienne un endroit artistique. Son souhait fut exhaussé. Actuellement, tout au long de l’année, ce lieu vit au rythme des ateliers d’expression et de créativité organisés par la ville. Les derniers propriétaires du château D’Ordange furent M. et Mme Gevart-Thixon. Plusieurs de leurs œuvres sont exposées au château.

Les cours donnés au château D’Ordange sont des cours qui s’adressent exclusivement aux adultes. Peinture sur porcelaine, sur soie, sur chevalet, sculptures. Le style est d’époque ou contemporain.

 
 

La Chataigneraie

Le centre d’art a été Crée en 1979, Le bâtiment est de Style néogothique.

Le centre wallon d’art contemporain de la communauté française de Belgique occupe les locaux d’une gentilhommière construite au début du 19ième siècle.

Cette gentilhommière située à Ramet, reconstruite entre 1830 et 1840, est aujourd’hui la propriété de la commune de Flémalle. Elle prend place au sein d’un parc verdoyant qui entoure le bâtiment et abrite des châtaigniers séculaires. L’ensemble du domaine a été classé, dés 1988, site protégé du Patrimoine de la Communauté française de Belgique.

Le Centre Wallon D’art Contemporain :

Les expositions proposées vont de la rétrospective à caractère historique jusqu’à l’expression la plus contemporaine de jeunes artistes en passant par toutes les techniques, de la peinture la plus classique aux technologies nouvelles. Il se veut éducatif vis-à-vis du public, varié de ses expositions et animations diverses. Il rend également hommage aux plus grands artistes par une série de rétrospectives et contribue à la promotion de la jeune création en communauté française.

Il a aussi de nombreuses collaborations, avec les autres centres d’art de la communauté française, mais également avec des institutions étrangères d’importance. Depuis sa reconnaissance officielle en 1984 par la communauté française, La châtaigneraie à proposer à un large public des expositions exploitant toutes les techniques de la création contemporaine en matière d’arts plastiques.

A ce jour, près de nonante manifestations ont été conçues. Au fils des programmes annuels, plus de sept mille œuvres de collections diverses ont été présentées au public.

 

GREGOIRE FAUPIN

Artiste d une trentaine d années, il existe dans son travail un certain sens de l humour, visible grâce aux jeux de mots qui apparaissent sur ses toiles. Art proche de l art urbain tagué par des jeunes.

Nathalie De Lannois

Toile classique, son travail est axé sur la lumière, la perspective, il existe dans ses œuvres un équilibre dans la forme et dans la couleur.

MYRIAM M BARKU

D’origine magrébine, un travail féminin est souvent beaucoup plus fin plus intimiste. Il est bien souvent plus imprégné d un univers féminin. Peinture de style assez urbain également, on ressent une joie de vivre et une violence dans ses peintures qui caractérise fort bien la personne.

Bien qu’il semble y avoir des mouvements assez dynamique dans sa peinture elle y laisse un belle équilibre dans le mouvement.

Mélange de peinture et de crayon.

SOPHIE BODY

Sont travail est pratiquement en relation avec son physique, jeune fille tres douce, blonde, fragile, dans son monde.

Hyper soigneuse et très précise, le principe de son travail est de traduire le monde dans lequel elle vit elle, celui qu elle s est créer. On a l impression de rentrer dans un atelier cela s appelle, l installation.

Manière de disposer les objets les choses de façon à prendre tout l espace donné.

Impression de naturel et de choses presque évidentes.

JULIE LEFEVRE

Elle travail sur les choses et l intériorité des choses, pour traduire cela elle fait toute aussi

Une sorte d installation, avec toutes une série d objets fabrique en tissus axé sur la féminité pure.

THIERRY HANSE

Monde totalement différent, fort bases sur des détails d architecture, certains aspects de la ville

Une impression de découpage dans les films des frères Darden , il existe dans ses créations un cote assez noir mais également poétique par différents éclairages chaleureux. Un monde de dualité avec un aspect assez froid mais en même temps des aspects très chaud, positif.

Pauline May

 
 

 

BAHAR TOPCU

D’origine turc, vit dans un milieu familial fort imprégné des traditions de ses parents. Mais venant d un pays ou la religion musulman est fort présente, cela forme chez elle une espèce de dualité qu’elle accepte à la fois et qu’elle rejette en même temps.

Son travail porte sur les trousseaux de mariage chose qui est forte importante toujours actuellement

Dans son pays, ce trousseau elle l a complètement revisité avec tout ce que cela implique en chose positive et négative et tout ce qui passe en connaissance du passage de la fille vers la mère et ce monde féminin qui est encore très réservé.

Les vêtements sont retransformés, certains avec des grains de riz symbole de la fertilité, petites graines etc. …

THOMAS KESTELIN

Modèle classique de gravures, petites explications entre dessins et gravures, un dessin est une chose

Que l on fait une fois, une gravure est quelque chose qui est reproduit en plusieurs exemplaires.

Il est possible de les différencier car généralement sur une gravure il existe un numéro, égal au nombre de fois ou il a été grave.

Conclusion Personnel

En allant au château D’Ordange je me suis rendue compte que l’art peut rester identique malgré le temps qui passe.

Par contre en allant au Centre D’art Contemporain La Chataigneraie je me suis rendue compte que l’art évolue avec le temps.

J’en conclu donc que :

L’art est différent pour chacun de nous, car nous avons tous une personnalité et un style différent. Pour les journées du Patrimoine, j’ai visité deux sites, Chacun représentait l’art a sa façon, c’était deux styles totalement différents, un évoquais l’art contemporain tant dis que l’autre évoquait l’art de l’époque. Le temps ne change par l’art, alors que l’art lui peu nous faire voyager aussi bien dans le passé que dans le futur