Le château d'Ordange est situé à Jem
eppe dans la commune de Seraing. C'est très surprenant de trouver un tel bâtiment au milieu de maisons datant de la révolution industrielle ( 19ème s.), mais il faut savoir qu'à l'époque de sa construction, la région était très champêtre. La date exacte de cette construction n'est pas connue mais on trouve des traces de son existence dès le 15ème siècle.
Le château a connu différents propriétaires qui ont transformé le bâtiment selon les modes de l'époque.
Par exemple, nous avons visité une salle servant actuellement aux réunions avec le bourgmestre qui était, en fait, la chapelle castrale. Elle n'était utilisée que par les propriétaires; les Jemeppiens devaient prendre une barque pour aller à l'église de Seraing (un pont ne fut construit qu'en 1843; il fut payant jusqu'en 1898.). Par temps de crue, ils étaient cependant autorisés à assister à l'office dans la pièce à côté, la traversée de la Meuse étant difficile voire impossible.
Voici une part
ie de la cuisine où nous pouvons observer une armoire qui en fait était une fenêtre donnant dans la chambre de la bonne. Cette dernière pouvait, ainsi, surveiller son feu et chauffer sa chambre par la même occasion! La visite contenait un tas de petites anecdotes à propos de parties de bâtiments, douves, meubles, tableaux, etc.
La dernière propriétaire du château, Marguerite Gevaert, artiste peintre, en fit don à la ville de Jemeppe à condition d'en faire un centre artistique. Nous avons donc pu rencontrer monsieur Leon Fooy, élève de Jean-Yves Vossius, maître verrier. Il nous a expliqué la différence entre deux techniques de réalisations de vitrail :
Par exemple, nous avons visité une salle servant actuellement aux réunions avec le bourgmestre qui était, en fait, la chapelle castrale. Elle n'était utilisée que par les propriétaires; les Jemeppiens devaient prendre une barque pour aller à l'église de Seraing (un pont ne fut construit qu'en 1843; il fut payant jusqu'en 1898.). Par temps de crue, ils étaient cependant autorisés à assister à l'office dans la pièce à côté, la traversée de la Meuse étant difficile voire impossible.
Voici une part
ie de la cuisine où nous pouvons observer une armoire qui en fait était une fenêtre donnant dans la chambre de la bonne. Cette dernière pouvait, ainsi, surveiller son feu et chauffer sa chambre par la même occasion! La visite contenait un tas de petites anecdotes à propos de parties de bâtiments, douves, meubles, tableaux, etc.La dernière propriétaire du château, Marguerite Gevaert, artiste peintre, en fit don à la ville de Jemeppe à condition d'en faire un centre artistique. Nous avons donc pu rencontrer monsieur Leon Fooy, élève de Jean-Yves Vossius, maître verrier. Il nous a expliqué la différence entre deux techniques de réalisations de vitrail :
- la méthode traditionnelle ou sous plomb
- la méthode Tiffany
Dans les deux cas, le verrier
- réalise un dessin grandeur nature, qu'il colorie pour rendre son travail plus facile.
- découpe les différentes formes dans du verre blanc ou coloré.
C'est ici que la différence se situe.
- Pour la méthode sous plomb, le verre est assemblé grâce à des tiges en plomb. Ces dernières sont soudées à chaque intersection. Cela s'observe sur cette photo :
On peut observer des points de soudage aux intersections
- Tandis que pour la méthode Tiffany, une feuille de cuivre est placée entre chaque morceau de verre. Du plomb est ensuite coulé dans les interstices. Cette technique permet d'assembler des morceaux beaucoup plus petits.
Il n'y a aucun point de soudage aux intersections
Le vitrail est ensuite mastiqué sur l'envers puis sur l'endroit pour consolider le tout.
Voici plusieurs œuvres faites avec, de gauche à droite, la méthode sous plomb, un mélange des deux méthodes et la technique Tiffany.
Geneviève Winand 3B
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